Remplacement d’un salarié : Pas un licenciement verbal

 La Cour de cassation a récemment clarifié une situation délicate : organiser le remplacement d’un salarié en poste ne constitue pas un licenciement verbal.

Cette décision souligne qu’une intention de rupture doit être clairement exprimée, soit publiquement, soit directement au salarié concerné.

Dans cette affaire, un directeur général contestait son licenciement pour faute grave, arguant que des courriels internes constituaient une preuve de licenciement verbal.

Cependant, la Cour de cassation a jugé que ces échanges ne manifestaient pas une volonté irrévocable de rompre le contrat de travail, car ils n’avaient pas été communiqués publiquement ni au salarié.

Cette décision rappelle l’importance de respecter les procédures légales de licenciement.

Elle confirme que, sans notification écrite, un licenciement ne peut être considéré comme effectif.

Cela offre une protection supplémentaire aux salariés et clarifie les obligations des employeurs. Source : Cass. soc., 26 mars 2025, n° 23-23.625